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Désirs d'avenir UK - Ségolène Royal 2007
18 août 2006

Intrusion" chez Hollande et Royal


NOUVELOBS.COM | 18.08.06 | 12:15

"Intrusion". Ségolène Royal a démenti qu'un cambriolage ait eu lieu dans son appartement, préférant le terme d'"intrusion". Elle reproche au ministère de l'Intérieur d'avoir révélé l'information, qu'elle voulait garder "confidentielle", une divulgation démentie Place Beauvau. La PJ a été saisie.

Ségolène Royal a confirmé vendredi 18 août qu'une "intrusion" avait eu lieu pendant ses vacances dans son appartement de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), tout en niant qu'il s'agisse d'un cambriolage comme annoncé dans la presse. A ce propos, la candidate PS à l'investiture a reproché au ministère de l'Intérieur d'avoir diffusé cette information qu'elle voulait garder "confidentielle".
Dans un bref communiqué, le ministère a affirmé "après les déclarations de ce matin de Mme Royal qu'aucune information à caractère confidentiel concernant une éventuelle intrusion de son domicile a été divulguée par ses services ou le cabinet du ministre d'Etat" Nicolas Sarkozy.
"Je trouve scandaleux que cette information ait été diffusée par le cabinet du ministre de l'Intérieur, alors que j'avais demandé que cet incident reste confidentiel", avait ainsi déclaré Ségolène Royal.
Puisqu'il n'y a pas eu, d'après elle, cambriolage, elle a parlé de "fausse information" qui pourrait "porter atteinte à la sécurité" de sa famille.

Aucune piste

Le parquet de Nanterre a désigné jeudi la police judiciaire (PJ) des Hauts-de-Seine pour mener une enquête préliminaire sur cette "intrusion", a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Pour ce délit mineur, la PJ a été saisie "eu égard à la personnalité des victimes", la très probable candidate à l'investiture socialiste pour la présidentielle Ségolène Royal et le premier secrétaire du PS François Hollande, a ajouté cette même source.
Une source proche de l'enquête a, par ailleurs, précisé vendredi matin de son côté que la PJ ne disposait pour l'instant d'aucune piste, le ou les intrus étant repartis sans laisser de traces.
"Rien ne permet de penser que le ou les intrus avaient une idée particulière en liaison avec les occupants de l'appartement", a estimé par ailleurs la source judiciaire.
En effet le ou les intrus sont entrés en fracturant une fenêtre de l'arrière de l'appartement situé en rez-de-chaussée, où la configuration des lieux est telle que rien ne permet de savoir que le logement est celui du couple Royal-Hollande, a-t-il été précisé.

"Tout a été retourné"

"Je ne me sens pas intimidée par ce qui s'est passé", a lancé la présidente de Poitou-Charentes.
L'"intrusion", selon ses termes, a été constatée jeudi 17 août au soir, alors qu'elle revenait de vacances.
Dans son édition datée du 18 août, le Figaro affirmait que l'appartement de Ségolène Royal et François Hollande avait été "visité par des cambrioleurs". "Des bijoux notamment pourraient avoir été dérobés", précise le quotidien qui affirme également que Ségolène Royal a "aussitôt fait savoir aux autorités de police qu'elle déposerait plainte".
"Il ne s'agit pas d'un cambriolage, mais d'une intrusion et de la fouille intégrale de mon domicile où rien n'a été volé", a, pour sa part, affirmé Ségolène Royal. "Tout a été retourné, les placards ont été vidés", a-t-elle ajouté.
Contredisant le Figaro, Ségolène Royal a précisé qu'elle n'avait "pas porté plainte" mais qu'elle avait "fait un signalement au commissariat en demandant que l'incident reste confidentiel".
Ségolène Royal a encore indiqué qu'elle avait "fait vérifier la sécurisation de ses lignes téléphoniques".
De son côté, le cabinet du ministère de l'Intérieur "suit de près ce dossier considéré comme 'sensible' eu égard à la personnalité des victimes", rapporte encore Le Figaro.

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