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Désirs d'avenir UK - Ségolène Royal 2007
23 août 2006

François Hollande tente de ramener le calme au sein du PS

LEMONDE.FR | 23.08.06 | 09h14  •  Mis à jour le 23.08.06 | 09h14

trois jours de l'université d'été du Parti socialiste, qui se tiendra à La Rochelle du 25 au 27 août, les rivalités sont plus âpres que jamais au sein du PS en vue de la désignation du candidat socialiste à la h_9_ill_626991_cl_hollande_portrait_gammaprésidentielle de 2007. A tel point que le premier secrétaire du parti, François Hollande, s'est vu contraint de lancer un rappel à l'ordre:"Le débat sur les candidatures doit se faire [...] dans le respect des militants et du choix des militants"  et dans le "respect des personnes : chacun a le droit d'exprimer ses préférences, mais sans dénigrement, abaissement ou disqualification", a déclaré M. Hollande devant le bureau national du PS réuni, mardi 22 août, dans la soirée.

Lundi, le numéro deux du PS, François Rebsamen, avait semé la confusion dans les rangs socialistes en demandant – sans l'aval du parti – à Jack Lang et à Dominique Strauss-Kahn de se retirer de la course à l'investiture, au profit de Ségolène Royal, grande favorite des sondages.

Michèle Sabban, vice-présidente de la région Ile-de-France, proche de Dominique Strauss-Kahn, avait regretté lundi le "silence troublant"  de François Hollande, dont la position est particulièrement inconfortable puisqu'il porte la triple casquette de premier secrétaire, compagnon de Ségolène Royal et  candidat plausible.

JACK ET DOMINIQUE : "PLUS QUE JAMAIS" CANDIDATS

Pour l'heure, la pression de François Rebsamen semble avoir eu l'effet inverse de ce qu'il recherchait et a attisé la volonté des autres postulants à se maintenir coûte que coûte : ainsi, Jack Lang s'est dit "plus que jamais candidat".

Quant à Dominique Strauss-Kahn, il a, selon le député européen Pierre Moscovici, "le bon profil de président"  pour 2007. Dans un entretien au Parisien daté du 23 août, l'ancien ministre des affaires européennes déclare que Strauss-Kahn "est le meilleur candidat anti-sarkoziste, capable d'opposer à la rupture libérale un nouveau compromis entre justice sociale et efficacité économique et d'inspirer une société de confiance".

"Il n'y a pas, comme aux Etats-Unis, de ticket possible président/vice-président", poursuit Pierre Moscovici. "C'est bien à la fonction présidentielle que Strauss-Kahn est candidat. A rien d'autre."  Dominique Strauss-Kahn devrait déposer sa candidature devant les militants socialistes le 28 septembre, "sans attendre la fin de la période de dépôt des candidatures"  prévue le 3 octobre, annonce Moscovici, avant de conclure :"Ce dont notre parti a besoin, ce n'est pas d'une sélection prématurée sur des critères d'opinion mais d'un véritable débat politique."

FABIUS ET JOSPIN MONTENT AU CRÉNEAU

Laurent Fabius, invité au 20 heures de TF1 mardi 22 août, a commencé à dévoiler sept propositions "de fond"  de sa candidature, promettant notamment d'augmenter le smic de 100 euros par mois dès son éventuelle arrivée au pouvoir. "Ce qui m'intéresse, c'est les positions de fond [...] parce que j'en ai un petit peu assez de ces généralités, parfois sympathiques, parfois antipathiques", a expliqué tout sourire Laurent Fabius. Une manière de critiquer Ségolène Royal, à qui certains reprochent de ne pas détailler son projet.

Lionel Jospin, de son côté, s'est déclaré "disponible", lundi, à l'occasion d'un déplacement à Santander en Espagne. Il rejette implicitement la place d'héritière de François Mitterrand revendiquée par Ségolène Royal dans son discours dimanche à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire). "François Mitterrand a participé à tous les combats, tous les débats de la gauche, il n'était pas le leader parce que cela lui avait été confié religieusement... Il considérait le parti comme essentiel", explique l'ancien premier ministre.

LES CARTES SONT SUR LA TABLE

Pour Lionel Jospin, les cartes sont déjà sur la table et ce ne sont pas les débats internes ou publics, revendiqués par des postulants, qui vont modifier la donne : "Les militants ont tous les déterminants du choix, s'ils savent regarder", dit-il.

Pour le sénateur de l'Essonne, Jean-Luc Mélenchon, le discours de Ségolène Royal dimanche à Frangy-en-Bresse, où elle a appelé au rassemblement dans la perspective de 2007, était de toute façon tellement "creux" et se situait à un tel "degré de généralités", qu'"il n'y a pas de débat possible".

Toutefois, l'université d'été du parti, qui se tient ce week-end à La Rochelle, promet d'être animée. Du vendredi 25 au dimanche 27 août, 3 000 participants sont attendus, contre près de 2 000 l'an dernier.


Avec AFP et Reuters

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